En prévision des discussions avec les syndicats prévues le 27 février prochain, Ousmane Sonko met en avant l’importance d’un dialogue social constructif, tout en affichant une position à la fois ouverte et ferme.
Le Premier ministre rappelle que la liberté syndicale est un droit fondamental, fruit de son expérience personnelle en tant qu’ancien syndicaliste ayant dirigé un syndicat pendant deux mandats. Il insiste sur la nécessité de garantir aux travailleurs des espaces d’expression encadrés, permettant de défendre leurs intérêts et d’exprimer leurs frustrations dans un cadre légal. À défaut de ces espaces, des formes d’expression plus radicales pourraient surgir.

Sonko affirme également que, contrairement aux pratiques du passé, son gouvernement adoptera une politique de transparence totale. « Rien ne sera caché aux Sénégalais, tout sera mis sur la table pour que chacun puisse évaluer la capacité de l’État à répondre de manière responsable aux revendications légitimes. »
Toutefois, il précise que cette ouverture s’accompagnera d’une fermeté nécessaire : « Nous serons flexibles, mais également fermes, car on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. »
Il annonce enfin le lancement imminent d’un Dialogue social national visant à établir un pacte de stabilité, dans un cadre transparent et sincère, afin de répondre efficacement aux préoccupations des travailleurs.