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Souveraineté alimentaire : Bassirou Diomaye Faye met l'élevage au premier plan


Rédigé le Samedi 22 Février 2025 à 19:34 | Lu 45 fois Rédigé par


Le président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l'importance de l'élevage dans la souveraineté alimentaire du Sénégal et souligne la nécessité de réduire la dépendance aux importations. Décryptage de ses engagements et des défis du secteur.


 
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé, samedi à Kaolack, l'importance de la souveraineté alimentaire dans les politiques publiques, soulignant le rôle central du secteur de l'élevage. Cette déclaration a été faite lors de la célébration de la Journée nationale de l'élevage.
La neuvième édition de cet événement s'est tenue sous le thème : "La valorisation des produits d'origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal". Le chef de l'État a salué le choix de Kaolack pour cette célébration, une région emblématique du Sine-Saloum et zone d'élevage essentielle au bassin arachidier. Il a également exprimé son engagement personnel envers ce secteur, qualifié de "mamelle nourricière" du pays.
Une filière aux grandes potentialités
Le président a mis en avant les opportunités qu'offre la filière des produits d'origine animale, à condition que toute la chaîne de valeur soit exploitée de manière optimale. Il a attentivement écouté les préoccupations et recommandations des représentants des organisations d'éleveurs, affirmant les avoir comprises et prises en compte.
"En tant que natif du monde rural, je suis pleinement conscient des défis et des enjeux du secteur primaire", a-t-il déclaré, rassurant ainsi les acteurs de l'élevage quant à sa sensibilité à leurs problématiques.
Un secteur dynamique mais un déficit commercial préoccupant
En 2023, la production animale au Sénégal a généré près de 847 milliards de francs CFA, illustrant la vitalité du secteur. Toutefois, le déficit commercial en produits d'origine animale demeure important, notamment pour le lait et ses dérivés, dont les importations s'élèvent à 126 milliards de francs CFA.
"Un système basé sur l'importation n'est pas viable", a averti le président, soulignant que cette dépendance expose le pays aux fluctuations du marché international et alourdit la balance commerciale par des subventions profitant aux producteurs étrangers.
Cette situation réduit la part de marché des produits locaux et freine le développement de la filière nationale. Pour y remédier, Bassirou Diomaye Faye prône une exploitation optimale des ressources locales et une meilleure valorisation des produits d'origine animale afin de renforcer l'autosuffisance alimentaire du Sénégal.
 



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