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Thiès: L'ENSA observe un débrayage et un arrêt des activités administratives depuis mardi


Rédigé le Mercredi 17 Juillet 2024 à 11:46 | Lu 320 fois Rédigé par


L' Ecole nationale supérieure d'agriculture (ENSA) vit dans des situations alarmantes depuis quelques mois. Les syndicalistes dressent un tableau sombre pour réclamer de "matériels pédagogiques" et de "moyens pour rémunérer les vacataires; il en est de même pour les sorties pédagogiques et les stages habituels en période d'hivernage", "l'absence d'une prise en charge médicale et les risques sur le traitement social et les voyages d'études" ; "la mise en place des instances nécessaires au bon fonctionnement de l'ENSA et des mesures d'accompagnement reste bloquée malgré les propositions soumises à l'autorité compétente". A ce sujet, l'intersyndical explique que "depuis la promulgation du décret 2023 - 2304 du 1 er décembre 2023 conférant à l'Ecole nationale supérieur d'agriculture son autonomie administrative et financière, ni le budget, ni les instances, ni la passation de service n'ont été mis en œuvre. Seule une destinée à couvrir le premier trimestre de l'année 2024 a été octroyée à l'ENSA". Et les syndicalistes dans un communiqué rendu public d'ajouter : " L'ENSA ne dispose plus de fonds pour assurer son fonctionnement aussi bien sur le plan pédagogique que social : les cours ne peuvent plus se dérouler faute de matériels pédagogiques et de moyens pour le personnel enseignant chercheur". Ainsi, dans un commun accord, l'intersyndical des personnels enseignants et de recherche (PER), des personnels administratifs, techniques et de service (PATS) et des élèves - ingénieurs de l'Ecole nationale supérieure d'agriculture (ENSA) a observé, mardi, à partir de 10 heures, un débrayage et un arrêt des activités administratives , pour revendiquer la rallonge de leur budget de fonctionnement. D'autant plus que les personnels enseignants chercheurs avaient prévu un budget de 2 milliards de francs CFA alors qu'ils ont reçu 400 millions F CFA. La somme octroyée par l'Etat est épuisée, disent - ils.





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